Ewald Frank

Krefeld le 28 avril 1982
(Retransmis le 07 février 2024) 

2 CHRONIQUES 30 : 15 – LE VRAI SACERDOCE

Remercié soit le Seigneur pour le privilège que nous avons de pouvoir être ici pour adorer. Nous avons devant nous un grand nombre de requêtes que nous présenterons de tout cœur au Seigneur, et nous allons Lui demander de bénir, d'exaucer et de répondre. 

Il y a encore beaucoup de salutations individuelles à donner de la part des personnes, en particulier de Zurich.  J'ai entendu un frère de Zurich dire qu'il venait depuis de nombreuses années écouter la parole de Dieu. Il avait déjà été à Krefeld deux ou trois fois. Il a dit à un autre frère –j’étais à côté, je pouvais écouter– il a dit : « Frère, pendant toutes ces années, je n'ai jamais vu une telle intimité, une telle cordialité, un tel amour, et une telle compréhension les uns pour les autres ! ». Et je crois que c'est ce que Dieu doit manifester. Il doit rester des traces. La parole ne peut pas se perdre dans l'espace, mais elle doit pénétrer dans nos cœurs, et manifester quelque chose ; et ne pas seulement manifester quelque chose, mais ce pour quoi Dieu l'a envoyée, et nous croyons que la parole le fait.

Parfois c'est une parole sérieuse, une parole qui tranche (qui pénètre), « mais la parole de Dieu est plus tranchante qu'une épée à double tranchant, et elle pénètre jusqu'à séparer âme et esprit ». Et ce sont parfois des choses que nous ne pouvons pas séparer. Beaucoup de choses sont naturelles chez les hommes, mais ils les présentent comme spirituelles. Mais la parole de Dieu sépare âme et esprit, moelle et os, et il ne reste rien qui ne soit séparé, qui ne soit redressé ou corrigé.

Le week-end dernier était pour moi une bénédiction, et je me demande combien de temps je pourrais rester insensible à la demande de consacrer plus de temps à la Suisse. C'est toujours lié à une grande douleur, à tout ce que l'on fait. J'étais de bonne humeur avant la réunion, et j'ai reçu une très mauvaise nouvelle dix minutes avant le début de la réunion. Et après cela, pour moi, la bénédiction était presque terminée. Alors, ce n'est qu’en levant les yeux vers Dieu, que j'ai osé m'avancer vers la chair. Et après la réunion, un frère est venu, l'un des frères qui, très rarement, m'a appelé par mon prénom –ce à quoi je ne suis pas de toute façon habitué– mais il y a des années, il m'a dit : « Frère Ewald, tu as quelques amis en Suisse, et j'en suis un ». Et après le service divin, il est venu, il s'est avancé –ce qui est arrivé très rarement pendant des années– il est venu devant, et les larmes ont coulé sur son visage, et il a dit : « Ewald, aujourd'hui Dieu a parlé à travers toi ». Et cela ne signifie peut-être rien pour vous, mais quand on s'avance presque vide et abattu pour apporter la parole de Dieu, alors c'est une consolation de savoir que des personnes ont été bénies par la proclamation de la parole.

Et que quelque chose de partiel a pu être transformé par l'Esprit en une chose parfaite dans le cœur d'une personne. Et Paul dit que notre connaissance, tout, tout est partiel, mais Dieu est parfait, et Sa parole est parfaite. Et à partir de beaucoup d'éléments partiels que nous pouvons peut-être apporter, Dieu est alors capable de présenter un ensemble harmonieux comme une chose parfaite, et ainsi tout est bien équilibré par la grâce de Dieu.

Mais, les frères expriment de plus en plus le désir que je sois plus souvent là-bas, à Zurich, et que je puisse consacrer plus de temps aux gens. Il n'y a pas un seul dimanche où j'y suis sans que les gens ne consacrent leur vie à Dieu, que ce soit trois ou quatre, que ce soit neuf ou dix personnes, ou combien, peu importe, mais ces personnes ont besoin d'être conduits. Ils ont besoin, pour ainsi dire, d'un berger.

Et nous aurons souhaité de tout cœur depuis des années que Dieu puisse bénir des frères, qu’ils puissent être utilisés pour la bénédiction d'autres. Et au fond du cœur, je le souhaite encore aujourd'hui : que Dieu puisse bénir des personnes qui ne pensent pas à elles-mêmes, mais qui portent véritablement la cause de Dieu dans leur cœur.

Mais nous sommes ici aujourd'hui pour remercier Dieu pour ce qu'Il a fait. Et je crois de tout cœur que nous sommes et nous vivons dans les derniers jours de préparation.  Je crois, comme je l'ai dit tout à l'heure, que la parole de Dieu ne doit pas tourner dans nos têtes, ni se perdre dans l'espace, mais elle doit prendre place dans nos cœurs, et produire l'effet et manifester ce pour quoi Dieu l'a envoyé.

Nous avons entendu et lu ici dans la parole d'introduction dans Philippiens 2 : verset 1 : « S'il y a une réprimande prononcée en Christ... ». Nous avons déjà considéré cette parole ici. Si une réprimande n'est pas prononcée en Christ, alors nous pouvons nous en passer, nous pouvons l'oublier, alors elle fera des dégâts. S'il y a une réprimande prononcée en Christ, une réprimande que nous pouvons prononcer au nom du Seigneur, et que nous pourrions prononcer en présence du Seigneur ! 

Comment nous comporterions-nous les uns avec les autres dans la présence directe du Seigneur ? Soyez honnêtes avec moi. Comment nous comporterions-nous les uns avec les autres ? Que dirions-nous les uns sur les autres si le Seigneur se trouvait directement à côté de nous, si nous étions directement de manière consciente dans Sa présence ? Que dirions-nous alors ? Que penserions-nous ? Qu'en serait-il de mes pensées, de tes pensées, de mes paroles, de tes paroles à nous tous ? 

Parfois nous prononçons des paroles qui ne sont pas agréables. Et le Seigneur dit : « Celui qui dit à son frère : insensé ! mérite d'être puni par le feu de l'enfer ; et celui qui dira : idiot ! mérite d'être puni par le haut conseil (ou le Sanhédrin) » (Matthieu 5 verset 22). Et nous disons : « Dieu seul sait tout ce que nous disons », et puis, par-dessus, nous sommes les plus pieux des hommes qui vivent sur la terre. Ce n'est pas ainsi, pas avec Dieu. Nous pouvons avoir une piété habituelle qui ne vaut absolument rien devant Dieu. 

Ce dont nous avons besoin, c'est une chose profonde que Dieu peut accomplir dans notre cœur : Que nous soyons véritablement de tout cœur avec Lui, avec Sa parole, avec Sa cause, et les uns avec les autres, et que nous Lui fassions confiance qu'Il fera ce qu'Il a promis. 

« S'il y a un encouragement plein d'amour, s'il y a une communion d'esprit... ». Ça, c'est la clé. « Là où se trouve la communion de l'Esprit ». Où est-ce qu'elle se trouve ? Là où l'Esprit peut créer et établir la communion. La communion de l'Esprit est là où l'Esprit nous met en accord avec la parole ; là est la communion de l'Esprit. Tout le reste, c'est la communion sur une connaissance, la communion sur un enseignement, la communion sur une communauté de foi –et il existe suffisamment de communautés de foi– mais la communion de l'Esprit, c'est tout autre chose, et c'est là que Dieu veut nous amener. La communion de l'Esprit est aussi une compassion et une miséricorde profonde. Une compassion et une miséricorde profonde. Vous ne pouvez peut-être pas mesurer exactement ce qu’une compassion profonde peut déclencher chez un être humain lorsqu'il se trouve dans une situation de détresse, ce que la miséricorde divine peut produire.

Et lorsque frère Branham dit dans une prédication que Dieu guérit de différentes manières, et il dit même qu'il guérit par l'amour. Si l'amour divin peut affluer, peut se répandre vers d'autres à travers toi et moi, et que nous pouvons le comprendre et le communiquer divinement, alors la personne concernée est relevée dans la foi, et Dieu le touche et le guérit. Il y a de nombreux moyens que Dieu peut utiliser pour faire Son œuvre. Il dit ensuite (Philippiens 2 verset 2) :

« Rendez ma joie parfaite, ayant les mêmes sentiments ». 

Et cette unité nous est directement présentée au verset 5 de Philippiens chapitre 2 :

« Ayez en vous les mêmes sentiments qui étaient en Christ Jésus ». 

Ça, c'est l'unique disposition d'esprit dont nous avons besoin pour tendre d'un commun d'accord vers le même but. Verset 3 :

« Ne faites rien par volonté d'avoir toujours raison ou par gloire, mais que l'humilité vous fasse regarder les autres comme étant au-dessus de vous-même ».

J'ai certainement, et je ne dis vraiment pas cela pour m'en offusquer, mais je le dis parce que cela m'a attristé d'apprendre que pendant toutes ces années, nous n'avons pas donné l'occasion à beaucoup de frères ou à certains frères de servir en ce lieu. Ça m'a attristé d'entendre cela. Et je vous demande, à vous qui êtes ici aujourd'hui, en particulier à vous qui êtes croyants depuis de nombreuses années : connaissez-vous une assemblée d'autres fois où l'on a donné à tant de frères de la place et de l'espace pour participer au service de telle ou de telle manière ? Avons-nous régné ici ? Avons-nous haussé les épaules ici ou avons-nous laissé la place à tous, qu'ils soient de l'intérieur ou de l'extérieur ? Et je pense encore aujourd'hui à la prophétie qui a été donnée, et j'insiste sur ce point : je crois de tout cœur que Dieu a accordé des véritables dons, et c'est vraiment triste qu'il soit tombé sur le coup de la critique.

Mais je pense à une chose, quand il a été dit dans la prophétie : « Ne te mets pas en second rang, ne te retire pas, mais va prendre la place que J'ai destinée pour toi ». Je n'ai vraiment pas, autant que je le sache, et que Dieu m'aide, mais, autant que je me souvienne, je n'ai pas voulu prendre le devant ! Bien sûr, j'ai dû faire les traductions, mais pour le reste, nous avons vraiment donné l'occasion aux frères ; et nous avons encore dit : « Entrez, venez dans la salle avant le service, et que celui qui a une parole se sente libre de l’apporter ». Mais comme on le sait déjà, on ne peut jamais tout faire bien. Seul Dieu est capable de le faire. Il nous est dit ici dans Philippiens chapitre 2 verset 3 :

« Ne faites rien par volonté d'avoir toujours raison ou par gloire, mais que l'humilité vous fasse regarder les autres comme étant au-dessus de vous-mêmes. Que chacun ne considère pas son propre intérêt, mais que chacun considère aussi ceux des autres ».

Et si nous pouvons nous renier nous-mêmes, et demander réellement à Dieu de bénir les autres... Et comme je l'ai souvent dit : si nous voulons être bénis, nous devons pouvoir nous réjouir intimement, sincèrement et chaleureusement de tous ceux que Dieu a béni. Et si nous pouvons nous réjouir sincèrement que Dieu bénisse et utilise un frère, alors notre temps est venu pour qu'Il puisse nous bénir et nous utiliser. Rien par vaine ambition personnelle !

J'aimerais vraiment, comme je l'ai déjà exprimé parfois, j'aimerais vraiment pouvoir me retirer un peu, afin d'essayer de revenir un peu en moi-même, d'une manière ou d'une autre, et pouvoir servir Dieu librement. Combien de personnes seraient d'accord que je puisse le faire pour un peu de temps ? Oh ! vos têtes vont de gauche à droite, mais tout cela n'a pas d'importance. La volonté de Dieu doit s'accomplir en tout. Nous avons déjà passé l'âge de l'enfance, et nous voulons que Dieu parvienne à ce qui Lui revient de plein droit.

Tout à l'heure, j'ai dû lire une parole de 2 Chroniques verset 30, et quelque chose m'a touché particulièrement à partir du verset 15 :

« Ils immolèrent la Pâque le quatorzième jour du deuxième mois. Car les sacrificateurs et les lévites se sentaient honteux, et s'étaient sanctifiés, et ils apportèrent alors des holocaustes dans le temple du Seigneur. Ils firent leurs devoirs selon la loi de Moïse, l'homme de Dieu, et les sacrificateurs firent l'aspersion du sang qu'ils avaient reçu de la main des lévites. Il y avait, en effet, parmi l'assemblée, beaucoup de gens qui ne s'étaient pas sanctifiés. C'est pourquoi les lévites s'occupaient d'égorger les agneaux de la Pâque pour tous ceux qui n'étaient pas purs, afin de les consacrer au Seigneur. Oui, la majorité du peuple, beaucoup d'Éphraïm et de Manassé, d'Issacar et de Zabulon ne s'étaient pas purifiés, mais ils mangeaient la Pâque en désaccord avec ce qui était prescrit. Mais Ézéchias avait prié pour eux en disant : que le Seigneur qui est bon pardonne chacun. Pardonne chacun qui s'applique sincèrement à rechercher Dieu le Seigneur, le Dieu de ses pères, quoiqu'il n'ait pas pratiqué la sanctification requise. Et le Seigneur exauça Ézéchias, et pardonna le peuple. » 

Ici, il y a quelque chose de merveilleux dans cette parole. Le peuple de Dieu s'est rassemblé, et nous avons lu que beaucoup n'avaient pas suivi la loi de purification pour célébrer la Pâque, et les Lévites se sont mis dans la brèche, et ont offert le sacrifice pour eux, et ont répandu le sang pour eux. Les lévites n'ont pas dit : « Vous ne vous êtes pas purifiés, alors restez dehors ! », mais ils ont offert le sacrifice pour eux.

Le véritable service sacerdotal se lit ici, dans ces lignes. Et s’il est même dit ici d'Ézéchias au verset 18 : « Mais Ézéchias avait prié pour eux en disant... » ; mais Ézéchias aurait pu dire : « oui », et les Lévites aussi auraient pu dire : « Écoutez, une autre fois, pas maintenant ! ». Le peuple mangeait et a mangé la pâque en regardant au Seigneur, bien qu'ils étaient indignes selon la loi, mais dans le cœur, ils cherchaient Dieu, et Le désiraient dans leur cœur ; et Dieu regarda leur cœur, et permit à d'autres d'offrir des sacrifices à leur place et de faire l'aspersion du sang ; et alors, ils mangeaient, et Ézéchias s'est mis à prier.

Quelle chose merveilleuse ! Personne n'a parlé, personne n'a réprimandé, mais chacun a agi selon ce que Dieu avait mis dans son cœur ; et la fin de tout cela, c'est que Dieu a exaucé la prière, et personne n'a été frappé. Oh ! tous ont été bénis. Et Ézéchias a dit dans sa prière, la fin du verset 18 : « Que le Seigneur, le Bon, pardonne chacun ». N'est-ce pas là les sentiments de Jésus-Christ ? N'est-ce pas là un service sacerdotal ? On ne disait pas : « oui c'est des Zabulon, c'est Issacar, et ces gens-là qui sont tous venus, laissez-les dehors », non. Ils ont tous mangé. Ils ont mangé individuellement, comme nous le dirons aujourd'hui en considérant 1 Corinthiens chapitre 11, mais le sang a été versé. Ils ont été aspergés. Et dans leur cœur, ils cherchaient Dieu. Et s'il est écrit ici, au verset 18 :

« Oui, la majorité du peuple, beaucoup d'Éphraïm et de Manassé, d'Issacar et de Zabulon ne s'étaient pas purifiés, mais ils mangeaient la Pâque en désaccord avec ce qui était prescrit ».

« Mais ils mangeaient la Pâque ». Leur cœur était néanmoins attaché à Dieu et à Ses ordonnances, bien qu'ils n'avaient pas eux-mêmes suivis en tout point ces ordonnances données par Dieu.

Et, qui d'entre nous a respecté chaque parole de Dieu ? Et puis nous voyons Jésus, le Souverain Sacrificateur, qui a versé Son sang et qui nous a rachetés par Son sang, et nous pouvons nous tenir sous l’aspersion du sang. Aucun autre que Lui n'a prié pour nous ! Et aucun mal ne peut nous atteindre ! Et il est dit encore au verset 18, à la fin :

« Que le Seigneur qui est bon pardonne à chacun ».

N'est-ce pas là l'âme du sacrificateur ? « Que le Seigneur qui est bon pardonne à chacun ». Cela ne devrait-il pas être nos sentiments, les sentiments de Jésus ? « Ayez les mêmes sentiments qui étaient en Jésus Christ ». Il est le Pardon et Il a pardonné ; Il est la Réconciliation et Il a réconcilié ; Il est la vie éternelle et Il a donné la vie éternelle ; Il est le Fils de Dieu et Il a fait de nous des fils de Dieu ; Il est le Souverain Sacrificateur et a fait de nous des sacrificateurs ; Il est le Roi et a fait de nous des rois ; alors, c'est une œuvre achevée. Et il est dit au verset 19 de 2 Chroniques chapitre 30 : 

« Le peuple qui s'applique sincèrement à chercher Dieu le Seigneur, le Dieu de ses pères, quoi qu'il n'ait pas pratiqué la sanctification requise ».

Mais ce peuple est entré dans le sanctuaire. Il avait dans le cœur le désir de participer à ce que Dieu avait préparé. Ils sont venus impurs, mais ils sont repartis purs ! Ça, c'est la proclamation de l'Évangile ! Alléluia ! Et il est dit ici au verset 20 de 2 Chroniques 30 :

« Et le Seigneur exauça Ézéchias, et pardonna le peuple ».

Dieu exaucera chaque prière qui est présentée pour les autres devant la face de Dieu d'une manière sacerdotale. Il ne peut pas exaucer quelqu'un qui vient et dit : « Je ne suis pas comme celui-ci, ni comme les autres ». Mais si quelqu'un vient et dit : « Seigneur, souviens-Toi de tous les frères et de toutes les sœurs, souviens-Toi de moi ! Nous sommes devant Ta face, et si quelque chose ne Te plaît pas, nous ne pouvons pas faire autrement. Nous sommes ici, et nous voulons prendre part à Ta table. Seigneur, exauce-nous, répands Ton sang sur nous. Ne nous impute rien, mais bénis-nous de la richesse de Ta grâce ».

Qu'avons-nous que nous n'ayons pas reçu pour que nous puissions nous en glorifier ? Et Paul dit : « Que celui qui veut se glorifier, se glorifie dans le Seigneur » et de ce que Dieu est miséricordieux et est le Rémunérateur de tous ceux qui le cherchent. 

Cette parole m'a touché. Je l'ai lue un peu dans l'empressement, mais elle m'a tout de même touché intérieurement. Le peuple d'Israël agissait extérieurement selon la parole de Dieu, mais intérieurement, il n'était pas comme Dieu le voulait ; et pourtant l'agneau pascal et le sang étaient là, l'intercession était là, le sacrifice était là. Le service divin a eu lieu et le Seigneur, le Bon, comme il est écrit ici, a pardonné à tous, et s'est tourné vers eux, et les a bénis.

Ne voudrions-nous pas ce soir lever les yeux vers notre Seigneur qui n'est pas n'importe qui, mais notre Rédempteur, l'Agneau qui s'est laissé immoler, le Souverain Sacrificateur qui a offert le sacrifice, qui est mort en intercédant et qui intercède encore aujourd'hui pour chacun de nous ? Ne devons-nous pas venir de cette manière à Lui, dans la foi, et dire : « Seigneur, regarde-nous en grâce ; Seigneur, je n'ai rien à apporter ; Seigneur, Tu es tout » ?

Que Dieu, par le sang versé de l'Agneau et par la parole et par l'Esprit, que Dieu puisse créer une intime communion d'esprit entre les rachetés par le sang, afin qu'ils puissent prendre plaisir en nous et nous bénir. Et c'est notre prière ce soir : qu'Il puisse bénir tous ceux qui, d'une manière ou d'une autre, et je le dis avec un cœur lourd, qu'Il puisse bénir tous ceux qui sont sous l'influence d'un autre esprit. Que Dieu ait pitié, qu'Il libère et qu'Il accorde Sa grâce.

Juger et en parler ne sert à rien, mais la prière change les choses. Prions et croyons, et nous pouvons déjà dire aujourd'hui que le Seigneur, à la fin, sera vainqueur, et que l'amour de Dieu triomphera parmi les Siens. Il ne restera rien de la haine, de l'envie, de la jalousie et de tout ; tout aura disparu, mais la nature du Seigneur, les sentiments divins, en fin de compte, après toute la purification, après toutes les épreuves, après tout ce par quoi nous devons passer, en fin de compte, il s'avérera que seules les scories sont tombées, tout le reste est resté, l'or pur aura été manifesté et rendu plus précieux que l'or périssable qui est purifié par le feu.

Que Dieu puisse affirmer notre foi ! Qu'Il nous donne toujours, par grâce, l'attitude juste pour reconnaître quand nous venons dans Sa présence et qu'Il nous le fasse savoir. 

Au fond, personne n'est tel qu'il puisse se présenter devant Dieu comme ça. Si nous voulons nous présenter devant Dieu, alors c'est seulement au travers du sang de l'Agneau. C'est par le sang que nous sommes rachetés et purifiés. Il n'y a aucun autre moyen de rencontrer Dieu pour un être humain sur la terre, car le Seigneur dit par Job : « si Dieu n'a pas confiance en ses saints, et si même les cieux sont impurs devant Lui... » (Job 15 verset 15), devant Dieu, le Saint, tout est fondamentalement impur. Ne nous faisons pas d'illusions ! Mais, il y a une troupe qui est purifiée, à qui le péché et la faute n'ont pas été imputés parce que le sang de l'Agneau parle en leur faveur ; une troupe qui a été graciée par Dieu, visitée par Dieu et qui a reçu le pardon. C'est en tant que telles personnes que nous venons ce soir en Sa présence, honteux d'une part, mais d'autre part, plein de reconnaissance, pour Lui apporter de tout cœur l'honneur pour tout.

Que Dieu puisse nous avoir bénis par la considération de Sa parole, et qu'Il nous accorde à tous la grâce pour la prière. Amen.

Père céleste, je Te remercie de tout cœur pour la sainte parole de Dieu, pour les précieuses pensées qui y sont exprimées. Je Te remercie de ce que Tu nous parles par Ta parole et par Ton Esprit. Tu nous instruis et Tu nous montres la bonne attitude.

Bien-aimé Seigneur, nous venons à Toi. Nous voulons faire comme Ton peuple l'a fait : regarder l'Agneau sacrifié, intercéder les uns pour les autres devant Ta sainte face. Ô Dieu dans les lieux célestes, purifie-nous par Ton sang ! Sanctifie, ô Seigneur, et glorifie Ton nom, et confirme Ta parole, et aide tous ceux qui ont écrit. Tu connais leur détresse, nous Te prions : prends pitié et aide, au nom de Jésus. Amen !